(Youtube)

Les vidéos générées par l’IA font désormais partie du quotidien de toutes les plateformes concernées. Qu’il s’agisse de Tik-Tok, Youtube ou Instagram, elles sont omniprésentes. La plupart du temps, il s’agit de faux grossiers ou de manipulations très faciles à repérer. Un chat beaucoup trop grand, un jumbo-jet qui passe sous le Golden Gate Bridge ou des vaches qui se comportent comme des humains sont amusants et inoffensifs.

Il en va autrement des « deep fakes », qui visent à influencer les gens dans leurs attitudes politiques, à déstabiliser l’ordre démocratique, voire à promouvoir la violence en suscitant délibérément des émotions chez les spectateurs.

L’exemple le plus récent est la vidéo, partagée des millions de fois, de Jimm Falon, l’un des présentateurs les plus connus de CNN. Il y raconte, avec son objectivité habituelle, une attaque nucléaire russe sur Berlin qui n’a pas eu lieu. Il s’agit d’une contrefaçon de la voix, de l’expression faciale et du mouvement des lèvres si bien réalisée que même les experts ne peuvent plus la reconnaître facilement. Comment donc les profanes peuvent-ils reconnaître de tels deep fakes ?

Nous donnons quelques conseils et astuces de comportement.

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Elle fait l’objet de vifs débats dans toute l’Europe et a déjà été mise en œuvre dans certains pays : l’interdiction des téléphones portables et autres écrans à l’école. C’est également le cas ici, en Suisse. Mais qu’en penses-tu ? Donne-nous ton avis.

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L’éducation aux médias requiert de la motivation et une pertinence dans la vie quotidienne

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L’année dernière, #UseTheNews en Allemagne s’est penché sur la question de savoir comment atteindre à nouveau les jeunes avec les nouvelles et le journalisme dans le cadre du projet «l’année des nouvelles». Les différents projets, conclusions et conseils ont été résumés par #UseTheNews dans deux Whitepaper. L’un de ces Whitepaper s’adresse aux rédactions, l’autre aux écoles. Des principes passionnants peuvent également en être tirés pour la Suisse.

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