Face au nombre croissant de fake news, de désinformation et de contenus générés par l’intelligence artificielle, comment transmettre aux élèves les connaissances et les compétences nécessaires pour utiliser les informations de manière critique et réfléchie ? Et les interdictions, par exemple l’utilisation de smartphones en classe, sont-elles des moyens judicieux pour faire face à ce phénomène? Que peuvent faire les enseignants en classe – et surtout comment ?
C’est de cela que nous voulons discuter lors du colloque sur l’éducation aux médias du 21 mars à la ZHAW. Le colloque national, organisé par l’association UseTheNews en coopération avec l’Institut des sciences médiatiques appliquées de la ZHAW, offre aux enseignants des niveaux secondaire I et II ainsi qu’aux représentants de l’éducation, des médias et de la science une plate-forme pour l’échange d’idées et de bonnes pratiques.
L’auteur et expert en matière de jeunesse Thomas Feibel expliquera en tant que conférencier principal pourquoi les jeunes ont besoin d’une bonne boussole à l’ère des médias numériques.
Des panels seront consacrés aux expériences des enseignants dans la transmission de compétences en matière d’actualités dans le quotidien scolaire et aux perspectives et «to do’s» en vue des défis à venir.
Des ateliers et des co-créations seront organisés dans le cadre de diverses sessions, notamment sur le règlement scolaire numérique, sur la vérification des images et des vidéos à l’époque de l’IA ou sur les effets de TitTok, Instagram et autres sur les jeunes. Des initiatives passionnantes visant à transmettre et à former des compétences en matière d’actualité seront également présentées, toujours dans le but d’impliquer les participants dans le développement (continu) d’offres à forte valeur pratique.
Le programme sera complété par de brefs intermèdes divertissants et par la possibilité d’échanger et de créer des liens pendant les pauses et le déjeuner.
Participe toi aussi à la seule conférence sur la compétence en matière d’actualités en Suisse! La participation est graduite!
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TikTok fait partie du quotidien de nombreux jeunes en Suisse. Outre des vidéos de divertissement, la plateforme propose également de nombreux canaux d’information qui publient des contenus sur les événements mondiaux. C’est à la fois une chance et un danger.
Les outils d’IA se sont fait une place dans la vie quotidienne des jeunes à une vitesse jamais égalée par aucun autre média. C’est ce que révèle l’étude JAMES 2024 menée par la ZHAW sur mandat de Swisscom.
Cet exemple montre ce que les outils d’IA sont déjà capables de faire dans le journalisme. Il s’agit d’un podcast d’un cours donné à des étudiants en journalisme. Ecoutez vous-même si vous reconnaissez que ce ne sont pas des humains qui discutent.
La Finlande a réorganisé l’ensemble de son programme scolaire et l’a axé sur la sensibilisation aux fake news. C’est la conséquence du fait que la Russie voisine a envahi l’Ukraine pour la première fois en 2014 et que la désinformation s’est accrue en Finlande. Aujourd’hui, la Finlande est considérée comme l’un des pays leaders en matière de protection contre les fake news.
Les photos générées par l’IA sont de plus en plus performantes. Pour le profane, il est difficile de les distinguer des vraies photos. Cinq panneaux donnent des indications simples sur la manière dont une appréciation critique peut néanmoins réussir.
La campagne dite des « sosies » de la Russie est un exemple intéressant de désinformation et de propagande. Elle exploite (ou a exploité) la crédibilité des marques médiatiques.
Les contenus générés par l’IA ne cessent de s’améliorer. Une étude récente montre que les utilisateurs distinguent de moins en moins les contenus générés par l’IA des informations réelles. Leonie Wunderlich de l’Institut Leibniz pour la recherche sur les médias donne un aperçu de cette étude et d’autres résultats récents.